L'invasion de l'Ukraine par la Russie était quelque chose qui se préparait. Parler "du passé" est très facile, mais avec l'instabilité qui existe dans cette région du globe, ce n'était qu'une question de temps avant que quelque chose comme ça ne se produise. Et le pire c'est que qui paye la facture des barbaries que l'on voit sont la population et les entreprises. D'où l'importance des sanctions économiques imposées à la Russie par les grandes puissances occidentales...
Avec eux, ils cherchent à noyer l'économie russe, mais indirectement, ils pourraient mettre fin à de nombreuses entreprises. Le secteur automobile est l'un des plus touchés, car il existe des constructeurs de premier plan ayant de forts intérêts dans ce pays. De tous les acteurs, le plus touché est Groupe Renault qu'après la pression a dû céder et fermer ses opérations en Russie. L'annonce de sa retraite arrive avec ce communiqué de presse et pourrait avoir un grand impact...
Le groupe Renault ferme son usine de Moscou et réduit ses prévisions de marge opérationnelle pour 2022...
Le communiqué publié par le groupe Renault est très succinct, mais plus qu'assez pour comprendre ce qui se passe en elle...
«Le Conseil d'administration du groupe Renault s'est réuni aujourd'hui et a approuvé les points suivants :
- Les activités du Groupe Renault dans son usine de Moscou sont suspendues à compter d'aujourd'hui.
- À propos de ton participation à AVTOVAZ, le Groupe Renault évalue les options disponibles en tenant compte de l'environnement actuel, tout en agit de manière responsable avec ses 45.000 XNUMX collaborateurs en Russie.
Grupo Renault rappelle qu'il met déjà en œuvre les mesures nécessaires pour respecter les sanctions internationales«
au cas où tu aurais oublié La Russie donne à l'entreprise française un pourcentage substantiel de ses ventes et revenus annuels. En fait, sans votre contribution, ils n'auraient pas la portée qu'ils ont actuellement. Cependant, cette position pourrait être perdue en mettant en péril sa participation dans AutoVAZ. En effet, si le Kremlin le juge opportun, il pourrait renationaliser le constructeur russe, faisant perdre aux Gaulois tout contrôle et les investissements réalisés jusqu'à présent.
Avec tout, Il faudra être attentif aux mouvements de Renault et d'AutoVAZ. Jusqu'à la fin de la guerre et jusqu'à ce que l'Occident le juge approprié, les sanctions contre le pays eurasien pourraient être maintenues. Par conséquent, il pourrait s'écouler plusieurs (voire plusieurs) années avant que la situation qui existait avant la crise ne se rétablisse. Outre le fait qu'ils devront maintenant réajuster la production de ses usines continuer à vendre les modèles qu'ils ont assemblés localement.
La source - Groupe Renault