Nous avons souvent parlé de la complexité structurelle qui contraint le Groupe Volkswagen. Son portefeuille d'entreprises est si vaste qu'il l'a empêchée à maintes reprises de s'adapter aux besoins du marché lorsque le public l'exigeait. stellante, sans vouloir, a suivi ses traces à la suite de la fusion entre le Groupe FCA et le Groupe PSA, il a réuni, sous son ombrelle, 14 cabinets. Certains d'entre eux dans un état vital critique.
Chrysler et Lancia sont deux de ceux qui ont la pire situation, car leurs ventes stagnent depuis des années. Cela est dû au fait qu'ils n'ont pas su s'adapter aux goûts des clients en raison de l'absence de investissement dans de nouveaux projets. Mais cela semble changer, car Carlos Tavares, pour l'instant, ne veut se passer d'aucune marque. Le doute est de savoir ce qu'il fera de la firme américaine, puisque l'entreprise italienne aurait déjà une feuille de route tracée.
Chrysler repenserait son existence en se basant sur les hybrides et l'électrique
Grâce à une déclaration de David Kelleher, président du National Council of Stellantis Dealers aux États-Unis, Le salut de Chrysler pourrait venir de la main du groupe PSA. Cela semble fou, mais il a en partie raison, très raison. Selon ses propos, la firme américaine pourrait adopter le Plateformes CMP et EMP2 du consortium français pour créer une nouvelle gamme de modèles où l'électricité avait le rôle principal.
Au jour d'aujourd'hui, La gamme Chrysler se compose de Pacifica, Voyager et Vétéran 300. La première pourrait tenir encore plusieurs années sur le marché, mais la berline a un besoin urgent d'être remplacée. Et c'est là que la technologie hybride et électrique du consortium français pourrait entrer. Surtout, pour adapter la plateforme de la Peugeot 508 et créer une berline avec une taille plus restreinte mais plus de qualité, de technologie et d'attractivité.
Pour l'instant c'est une hypothèse de Kelleher, mais pourrait contribuer à revitaliser l'entreprise. Selon ses propres termes, il se sentirait "violé" si Stellantis décidait d'abandonner une entreprise mythique comme celle-ci à son sort. Il faudra être très attentif aux mouvements du quatrième constructeur mondial, mais peut-être que le salut de Chrysler est plus facile qu'il n'y paraît. D'autant plus que cela aiderait Peugeot à réduire ses coûts s'ils sont jumelés.
La source - Nouvelles automobiles