L'électrification du secteur automobile est un casse-tête majeur pour les marques et l'ensemble des acteurs qui le composent. Tous leurs efforts pour développer cette technologie échouent à cause de la transfert des coûts aux clients. Sans le soutien des institutions et des gouvernements du monde entier, ils doivent adopter une position équidistante. Mais il semble que la "solution" au dilemme se trouverait une fois de plus dans le "tiers monde".
Comme vous le savez bien, les marques délocalisent la production de leurs modèles depuis des années. L'Europe et l'Amérique sont chères et produire selon les régions des deux continents suppose un surcoût pour les comptes des marques. Donc, la seule "alternative" qui leur reste pour ajuster les chiffres est aller en Amérique latine (Mercosur), en Asie ou dans certaines régions d'Afrique. Et Stellantis est l'une des entreprises qui aimerait tirer le meilleur parti de cette situation complexe...
Carlos Tavares, PDG de Stellantis, estime que fabriquer ses appareils électriques des segments A et B en Inde les rendrait moins chers...
La division hindoue de Stellantis est l'une de celles qui pose le plus de problèmes. La raison était due à l'incapacité de le rentabiliser car la structure et la gamme de modèles de Citroën n'aidaient pas. Mais il semble que tout se soit amélioré et avec le lancement de la dernière Citroën C3 les choses s'améliorent. A tel point qu'il a osé indiquer que la fabrication de ses véhicules électriques des segments A et B pourrait avoir lieu en Inde.
Et la raison en est liée à la Les faibles coûts de main-d'œuvre en Inde. Comme il l'a exprimé dans divers médias...
"Jusqu'à maintenant, L'Europe ne peut pas fabriquer de véhicules électriques abordables. Par conséquent, il existe une énorme opportunité pour l'Inde de vendre des voitures électriques compactes à un prix abordable tout en protégeant la rentabilité. Parce que le pays a une base de fournisseurs si compétitifs en termes de coûts, c'est possible."
«Le plus grand défi est de savoir comment rendre les véhicules électriques abordables pour la classe moyenne. Seul l'abordabilité peut créer de l'échelle et c'est alors seulement que vous pouvez avoir un impact significatif sur l'environnement."
La raison de ces mots a à voir avec la possibilité de apporter en Europe la version électrique de la Citroën C3 qu'ils préparent pour l'Inde. Ses débuts officiels sont prévus pour les premiers jours de 2023 et bien qu'il s'agisse d'un modèle créé pour le client indien, Tavares affirme qu'il est de bonne qualité. En fait, il affirme que…
"Dû au fait que nous pouvons offrir une référence mondiale de qualité à un prix très compétitif, ça peut être possible. Ce n'est pas encore décidé, mais c'est ce que nous essayons de faire en 2023. Ce sont les portes qui peuvent être ouvertes pour l'Inde."
Il faudra voir si Tavares parvient à délocaliser la production de ses segments électriques A et B en Inde. Et le plus intéressant, quand et s'ils répondent à la qualité promise...
La source - Professionnel Autocar - AP par Twitter